Photographie d'identité (entrée)
connexion Buenos Aires - Paris
Titre expiré 01
Titre expiré 02
losing identity
Autre titre de séjour
nouveau visage, nouvelle identité
L'attente
visage d'expiration
entrée - sortie
Photographie d'identité (sortie)
Le mot bureaucratie vient dans la langue française du mot "bureau", mais aussi du grec κράτος (krátos = gouvernement). Un bureaucrate est donc quelqu'un qui règne derrière un bureau.
Cette série de photographies, collages, textes et vidéos fait l’inventaire des obstacles rencontrés par tout migrant souhaitant s’intégrer dans la société française.
Debora Ramos et Mariano Barrientos partagent leur propre expérience, soumettant leurs propres pièces d'identité à un processus de détérioration : déchirées, soumises au feu et à l’eau, elle ne sont plus que des fragments de papier sans valeur. Cette dévaluation des documents fait référence à un sentiment de perte d’identité. Une lettre ou une feuille qui n'a aucune valeur, c'est ce qui empêche de se sentir appartenir à une société dans laquelle l'être humain est réduit à un timbre ou à un bout de papier.
Debora Ramos et Mariano Barrientos partagent leur propre expérience, soumettant leurs propres pièces d'identité à un processus de détérioration : déchirées, soumises au feu et à l’eau, elle ne sont plus que des fragments de papier sans valeur. Cette dévaluation des documents fait référence à un sentiment de perte d’identité. Une lettre ou une feuille qui n'a aucune valeur, c'est ce qui empêche de se sentir appartenir à une société dans laquelle l'être humain est réduit à un timbre ou à un bout de papier.
«Entrée-Sortie» est un cri de protestation qui vise à donner de la visibilité à la situation des migrants latino-américains, condamnés à patienter dans une salle d'attente éternelle. Ce alors qu’ils paient leurs impôts et doivent remplir les mêmes exigences qu'un natif. Des membres de la communauté nationale donc, mais de seconde zone.
Qu'est-ce qui pousse à se déraciner et à tout pour un pays inconnu ? Qu'est-ce qui donne la volonté d’affronter le dédale de formalités imposées par l’administration, à accepter de se placer dans la situation du demandeur, voire du mendiant ? A plonger volontairement dans un univers hostile aux règles obscures ?
La réponse est la même partout dans le monde: les gens émigrent de leur pays de naissance avec l'espoir de trouver une vie meilleure. "La vie de Pi" (2001), Yann Martel.
Les cachets d’entrée et de sortie de chaque pays impriment des marques indélébiles sur la peau. On tente de ne pas se noyer dans un océan de contraintes, de trouver la sortie d’un labyrinthe où l’on finit toujours par revenir au point de départ, n’atteignant jamais l’horizon où se trouve le but de notre voyage.
Les cachets d’entrée et de sortie de chaque pays impriment des marques indélébiles sur la peau. On tente de ne pas se noyer dans un océan de contraintes, de trouver la sortie d’un labyrinthe où l’on finit toujours par revenir au point de départ, n’atteignant jamais l’horizon où se trouve le but de notre voyage.